" Yes, we Kant "
"Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux." Voilà la seule citation que je connaissais à part " Je pense donc je suis ". Mais aucun sujet sur le bonheur, le désir ou la conscience !
Comme je le pensais, j'ai pris l'explication de texte, même si au bout d'une demi-heure de brouillon, j'ai abandonné pour commencer une dissert' sur la technique, avant de revenir sur mon texte.
J'ai fait l'erreur de regarder les quelques corrigés qui traînent sur le net. ça craint du boudin. Mon explication n'était pas du tout philosophique, j'ai pas parlé d'autres notions, j'ai pas parlé d'autres auteurs, j'ai seulement expliqué le texte quoi !
Pour ceux que ça intéresse, voici le texte en question :
" Quant à savoir s’il existe le moindre principe moral qui fasse l’accord de tous, j’en appelle à toute personne un tant soit peu versée dans l’histoire de l’humanité, qui ait jeté un regard plus loin que le bout de son nez. Où trouve-t-on cette vérité pratique universellement acceptée sans doute ni problème aucun, comme devrait l’être une vérité innée ? La justice et le respect des contrats semblent faire l’accord du plus grand nombre ; c’est un principe qui, pense-t-on, pénètre jusque dans les repaires de brigands, et dans les bandes des plus grands malfaiteurs ; et ceux qui sont allés le plus loin dans l’abandon de leur humanité respectent la fidélité et la justice entre eux. Je reconnais que les hors-la-loi eux-mêmes les respectent entre eux ; mais ces règles ne sont pas respectées comme des lois de nature innées : elles sont appliquées comme des règles utiles dans leur communauté ; et on ne peut concevoir que celui qui agit correctement avec ses complices mais pille et assassine en même temps le premier honnête homme venu, embrasse la justice comme un principe pratique. La justice et la vérité sont les liens élémentaires de toute société : même les hors-la-loi et les voleurs, qui ont par ailleurs rompu avec le monde, doivent donc garder entre eux la fidélité et les règles de l’équité, sans quoi ils ne pourraient rester ensemble.
Mais qui soutiendrait que ceux qui vivent de fraude et de rapine ont des principes innés de vérité et de justice, qu’ils acceptent et reconnaissent ? "
John LOCKE, Essai sur l’entendement humain
Sinon les autres sujets de ES portaient sur les échanges, un thème non abordé en cours ! Et sur l'autre donc sur la technique.
Bon demain, c'est parti pour les maths ( avec un 19,25/20 bien entendu ! )